On remarquera que ce thème de la paternité n’a été que rarement traité dans le roman français (Balzac, bien sûr… Encore que soit surtout l’histoire d’un vieillard dépouillé par ses filles.) Que cette lacune soit comblée par le romancier de , c’est-à-dire de la haine filiale, cela peut étonner mais cela est logique : Hervé Bazin est le romancier des difficultés de la famille, toute son œuvre en témoigne. Disons que le temps a fait aussi son œuvre, et que, si l’auteur n’est point ici acteur comme naguère, il a connu depuis, auprès de ses propres enfants, les sentiments qui font de ce livre le chant d’amour d’un père.
Ceci dit (pour reprendre une citation d’Emile Henriot) « il écrit toujours de la même encre empoisonnée, de la même plume furieuse, n'ayant pas encore désarmé et cependant c'est un homme en train de se transformer que nous retrouvons… »
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